Virhin veut dire « graine » dans la langue de Tchambouene, c’est un hommage aux ainés de Waan (racines) groupe phare du kanéka issu de la commune de Pouébo dans les années 90. Ce groupe en est a son 5eme album en plus de 10 ans d’existence. A ses débuts Virhin s’inscrivait dans un courant de Kanéka Dance made in Extreme Nord avec le rythme du pilou devant et des mélodies festives jouées la plupart du temps avec des sons de claviers en flute issus directement du reggae sud africain.

Plusieurs tubes ont jalonnés leurs parcours dès le premier album. Progressivement le groupe a pris le chemin de l’acoustique et de la recherche du patrimoine de la région Hoot ma Whaap pour le mettre en musique. Olivier le leader du groupe dit que cette démarche provient de plusieurs expériences sur les scènes de métropole et de la Nouvelle Zélande où il constate que le public étranger souhaite faire connaissance avec ce peuple du pacifique et donc il fallait recentrer leur travail sur les langues et les sonorités du Nord :  » On se rend compte que les gens veulent connaitre notre culture. »

Plusieurs musiciens du band se forment au Conservatoire de NC et le spectre des possibilités s’élargit avec une volonté affichée d’adapter les chants et les rythmes traditionnels que sont les Aoi du Nord et de les faire fusionner avec leurs guitares. A partir de là, les perspectives nouvelles apparaissent et les idées foisonnent. Tant mieux car Virhin n’a probablement pas fini de pousser…