kaneka
La Nouvelle-Calédonie, comme tous les pays du monde, compte dans ses rangs des artistes musiciens de talent et, à l’image de notre société, les styles musicaux abordés sont véritablement divers et pluriels. Ceci est , sans aucun doute, un signe de vitalité et de richesse pour une scène relativement jeune mais néanmoins pleine de ressources.
Cette rubrique vise à faire plus ample connaissance avec la plupart d’entre eux. Découvrez leur histoire et les grands événements qui ont jalonnés leurs parcours. Des photos, des extraits musicaux et parfois même des images vidéo sont à votre disposition pour vous permettre de vous faire une idée avant de les apprécier sur scène ou d’acheter leurs albums…
L’origine du mot kaneka remonte à 1984, lors de la réunion de l’association Boenando, association pour la recherche musicale kanake, à l’office culturel scientifique et technique kanak ; réunion au cours de laquelle, il est question de donner une appellation à cette nouvelle musique.
Plusieurs noms sont alors proposés tels que Boenando, Djido ou kanaké. Pour clore la chapitre, le président de l’association Boenando propose de changer le terme « kanaké » en celui de « kaneka ».
Kanaké est le nom propre du guerrier héros du jeu scénique interprété lors du festival Mélanésia 2000 en 19751, un évènement consacré aux arts mélanésiens de Nouvelle-Calédonie, organisé par Jean-Marie Tjibaou et Jacques Iékawé et rassemblant plusieurs milliers de kanaks dans la périphérie de Nouméa (emplacement de l’actuel centre culturel Tjibaou).