NODEAK (pays de l’est en Nengoné)

Clément Akel Waya crée Nodéak en 1993 au tout début du Kanéka. Lui est originaire de Pénélo dans l’est de Maré mais a grandi à Riverstars, quartier populaire de Nouméa où il subit l’influence d’un groupe de musique très présent durant les années 70.
Aprés des expériences avec divers groupes de quartier, il se lance avec l’enregistrement d’un premier album où figure déjà les prémices de sa musique c’est à dire un kanéka pêchu avec l’omniprésence de la cadence avec le bambou, une guitare acoustique en mode ska qui syncope et des voix très puissante. Les arrangements sont omniprésents.

Akel met en musique des textes de l’auteur de théâtre Pierre Gope issu de la même tribu. L’album « Corilen » en 95 chez Mangrove vient asseoir l’aura du groupe dans le monde du kanéka.

L’autre voix de Nodéak est celle du pasteur Honoré Béaruné qui plus tard créera Yénu avec une inspiration plus spirituelle.
Akel dit s’inspirer des chants traditionnels de Maré et également d’un répertoire de cantique religieux à dominante polyphoniques. Il est vrai que les harmonies vocales puissantes sont une des marques de fabrique de ce groupe.

Nodéak est présent sur de nombreuses scènes à Tjibaou, au Mouv’, dans les festivals à travers le pays et dans la région pacifique. Les tenues traditionnelles et la mise en scène parfois théâtrale confèrent à leur concert un aspect spirituel très fort.

Nodéak a enregistré de nombreux albums avec des fortunes variées jusqu’à nos jours. De nouveaux musiciens accompagnent désormais Akel mais la flamme est toujours là avec un engagement et un regard sur la société qui est toujours trés intéressant.