Clarisse Zohune, voix lead de Roumadyval a débuté au milieu des années 2000 au sein du groupe Passion avec une certaine Jeanne Hué. Tout de suite après elle monte ce combo en 2005 avec d’abord ses copines choristes. Le groupe ne cesse de s’améliorer en incorporant à chaque fois des musiciens plus rodé qui lui permette de franchir une à une les marches qui le conduise vers la reconnaissance et le succès. Quelques scènes au théâtre de poche, puis au Mouv les font remarquer par un public jeune consommateur de kanéka. Le modéle artistique de Clarysse est Hnatr Buama.  » Elle m’inspire vraiment, c’est une des premières femmes à sortir du lot, à briser les tabous. » L’album « Trenge ihnim » sort enfin en juin 2008 et le grand public découvre enfin ses voix et ses visages. Leur style de musique est le Kanéka bien sur mais très dancy car made in Dréhu, donc très dansant. Le succès est de suite au rendez vous, la voix suave de Clarysse et les arrangements bien ficelés apporte un vent de fraicheur au kanéka. Le groupe transforme l’essai avec l’album « Séol » qui sort en 2011 et le tube  » Basélaia né wetr » qui est sur toutes les lèvres. C’est la reconnaissance avec un son plus nourri, une inspiration plus riche. Elle propose également plus de morceaux en français afin de mieux partager sa musique avec le public.

Etant devenu maman entre temps, dans ses chansons elle parle toujours autant d’amour et des choses autour d’elle qui la touche. Elle tourne beaucoup à travers tout le pays avec son nouveau band pour la promo de l’album, elle s’essaie sans succès à l’opération « 9 semaines et un jour ». Nul doute que l’on n’a pas finis d’entendre parler de ce groupe que Clarysse n’envisage pas de quitter.