Ritchy Boanou a fait ses classes au sein des formations de Hienghene sa commune telles que CADA et KBB. Et en 2016 il a voulu s’ouvrir à d’autres univers musicaux et il a franchi le pas de se lancer en solo, ce qui en milieu kanak n’est jamais facile. Ritchy a pris certaines libertés quant aux textes car HYARISSON encourage chacun et les jeunes kanak en particulier à être actif, à sortir du slogan pour passer aux actes car la reconnaissance n’est là que par les actes.

Virhin veut dire « graine » dans la langue de Tchambouene, c’est un hommage aux ainés de Waan (racines) groupe phare du kanéka issu de la commune de Pouébo dans les années 90. Ce groupe en est a son 5eme album en plus de 10 ans d’existence. A ses débuts Virhin s’inscrivait dans un courant de Kanéka Dance made in Extreme Nord avec le rythme du pilou devant et des mélodies festives jouées la plupart du temps avec des sons de claviers en flute issus directement du reggae sud africain.

Créé au tout début du kanéka, Vamaley viens de la tribu de Témala dans la région de Voh. Durant les années 70 des groupes comme « T.J » ou les « Troubadours de l’Ouest » ont écumé les bals et les soirées dans la région et Vamaley est issu de cette mouvance. A la sortie des événements politiques, c »est le lancement du kanéka avec Bwanjep, Théo Ménango et les autres…

Clarisse Zohune, voix lead de Roumadyval a débuté au milieu des années 2000 au sein du groupe Passion avec une certaine Jeanne Hué. Tout de suite après elle monte ce combo en 2005 avec d’abord ses copines choristes. Le groupe ne cesse de s’améliorer en incorporant à chaque fois des musiciens plus rodé qui lui permette de franchir une à une les marches qui le conduise vers la reconnaissance et le succès. Quelques scènes au théâtre de poche, puis au Mouv les font remarquer par un public jeune consommateur de kanéka.

Clément Akel Waya crée Nodéak en 1993 au tout début du Kanéka. Lui est originaire de Pénélo dans l’est de Maré mais a grandi à Riverstars, quartier populaire de Nouméa où il subit l’influence d’un groupe de musique très présent durant les années 70.
Aprés des expériences avec divers groupes de quartier, il se lance avec l’enregistrement d’un premier album où figure déjà les prémices de sa musique c’est à dire un kanéka pêchu avec l’omniprésence de la cadence avec le bambou, une guitare acoustique en mode ska qui syncope et des voix très puissante. Les arrangements sont omniprésents.

Le grand Edou a démarré au sein de cette formation au début des années 90 sur Lifou. Mexem qui veut dire « l’écho » en langue de Dréhu est de la tribu de Dueulu dans le district de Gaica, un haut lieu de la danse traditionnelle. Edou y puise sans vergogne son inspiration de tous les jours. Il rassemble les jeunes de sa tribu et commence a travailler sur les rythmes traditionnels fusionnés a des formes tels que le reggae et la musique afro.

Créé en 1989, Jémââ est un des groupes phare du kanéka sur la côte Est. Originaire de la tribu de Tiéti à Poindimié, ce groupe a laissé une trace indélébile dans le paysage local grâce à seulement 2 albums. Il faut dire que le groupe est l’émanation d’une dynamique associative beaucoup plus large qui regroupe les jeunes de cette tribu et propose aux différentes générations de participer au développement à travers la culture et la mise en valeur du patrimoine traditionnel. Jémââ en langue Paici signifie « généalogie et histoire du clan ».

Au rythme du Tchedja, ce rythme traditionnel du pays Kaponé et plus particuliérement de la tribu de Touaourou dans la commune de Yaté qui est à la base de la musique du groupe Humaa Guée.

Ce groupe a vu le jour en 1996. Il s’agit de la branche musicale de l’association des jeunes de la tribu qui elle existe depuis 1991.

En novembre 2010 sortait le 3eme album de Cada, célèbre groupe de kanéka de la région du bord de mer de Hienghène. Ecrit en hommage à Jean Marie Tjibaou à l’occasion des 20 ans de sa disparition, l’album « Po hun koi Theen » regroupe toutes les ingrédients que l’on aime chez ce jeune groupe qui a gravit un à un les échelons de la notoriété pour désormais s’installer comme une valeur sure et toujours novatrice du kanéka

Manyadeb a été créé en 2001 lors des préparatifs du 1er Festival Akawan à Lifou (Iles Loyautés). C’est l’histoire de 3 jeunes filles qui se rencontrent dans la section musique du Lycée Lapérouse à Nouméa : Manoushka Saihuliwa, Djunia Hmaen, Déborah Ixéko. Déborah jouait de la guitare, Djunia composait et Manoush chantait. Peu de temps aprés Hnautra Gabriel, le père de Djunia (ex guitariste de Yata, Mya, Pédro, Swan, Edou…)