Publications par Le mouv nc

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Théo Ménango Yata

Théo Ménango fonde le groupe Yata à la fin des années 70 dans le quartier de Mont Ravel qui est le quartier berceau de la musique actuelle kanak. De nombreux musiciens y habitent ou y répète comme Fizin Xénié, le vieux Kalisse, les frères Wayenece… Théo apprend beaucoup à leur contact et très imprégné de musique noire américaine, il organise le groupe qui au début commence à reprendre les standards US et écument les bals et les soirées de l’époque sur la capitale puis rapidement sur tous le pays. Accompagnés de Djossef Iékawé à la batterie, de Louis Hamu à la basse, de Phillipe Iékawé au chant et d’autres…

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TEVITA

Tévita Filikésa dit « Tévita » fais son apparition sur le petit écran de « 9 semaines et 1 jour » en 2006 et les calédoniens découvrent ce chanteur originaire de Wallis et Futuna avec le morceau « Helena ». Sa voix surpuissante, sa générosité font de lui un personnage attachant. Une voix grave qui incarne la douceur c’est le paradoxe de ce personnage aussi impressionnant physiquement qu’adorable et doux.
Avant d’être sur le devant de la scène, il est technicien au centre culturel du Mont dore et apprend le métier dans les coulisses tout en développant son répertoire et son sens du contact avec le public. Il dit : » Etre sur scène, c’est cependant s’exposer, c’est un peu comme lire son journal intime. »

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YKSON

Jean Phillipe Ihnomadra dit  » Ykson » grandis dans le quartier de Mont Ravel dans la banlieue de Nouméa. Une jeunesse dans le ghetto qui forge sa personnalité et développe chez lui un sens artistique très prononcé avec des prédispositions pour la musique, le dessin et le multimédia. Après s’être frotté à divers groupes durant son adolescence, il se spécialise en ragga, écrit des textes très engagés qui abordent les difficultés que rencontrent les jeunes kanak en ville et fait des featuring sur des grosses scènes avec Kirikitr, Joséphine ou encore Lélé. En 2008 il s’inscrit et remporte le concours « 9 semaines et 1 jour » avec RFO et s’embarque pour les Francofolies de la Rochelle.

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TALAHAULOGO

Talahaulogo veut dire « messager » en wallisien et le messager de la musique c’est Atélémo Laualiki le leader de ce groupe depuis 20 ans maintenant. Sa première K7 c’était en 1992. Très rapidement il se fait connaitre auprès de la communauté de l’archipel et également d’ici.

Se situant essentiellement dans un registre traditionnel au départ, il fait évoluer doucement sa musique en y incorporant des apports extérieurs tel un chef cuisinier du terroir mais ouvert sur les techniques nouvelles. Très intéressé par le travail de Saoulo Kolotolu et du groupe Tama, il en devient le chanteur au début des années 2000. Tama c’est la fusion du rythme guerrier qu’est le Soamako avec des influences musicales extérieures telles que le reggae ou le funk et le rock. C’est là qu’il prend conscience de l’importance de cette richesse culturelle du Pacifique et qu’il décide d’en faire son cheval de bataille.

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SWAN

Swan est de la tribu de Kéjënyie à Lifou. Véritable icone de la musique calédonienne, c’est après un séjour en France en plein mai 68, qu’il ramène le style Folk avec les longs cheveux et les arpèges guitares. Il apparait courant 70 sur un premier album avec les Mikes de Jua & Hnawé et le fameux  » Et dire que je l’aime » qui est sur toutes les lèvres.

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Stéphane FERNANDEZ

Sur la scène jazz de NC Stéphane Fernandez est désormais un incontournable. Ce jeune marseillais débarque sur le caillou il y a quelques années avec sa guitare et ses envies musicales. Il joue dans différentes formations comme « Ginko Biloba » ou encore « Bossamba » auprés de jazzmen locaux tels que Stéphane Reinier ou encore Youssef Bouchou. Ses compositions instrumentales sont déjà très élaborées mais il attend son heure. En attendant il enseigne la guitare au Conservatoire et en privé, à côté il participe à plusieurs éditions de « 9 semaines et 1 jour » en tant que guitariste.

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SOUL SYNDICATE

Au départ de l’aventure, il y a Rémy Villemin-Goyetche, Max Nollet et Bastien Raymond. Ils jouent ensemble depuis l’adolescence et se lancer n’était qu’une question de temps et d’opportunité.

Rémy apparait la première fois au grand public grâce à « 9 semaines et 1 jour » et on sent déjà la motivation qui l’anime. Petit à petit, ils achètent leur matériel, suivent des formations et surtout travaillent à créer un son qui n’appartient qu’à eux. C’est d’abord sur le net qu’ils proposent leurs morceaux à travers Facebook.

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ROUMADYVAL

Clarisse Zohune, voix lead de Roumadyval a débuté au milieu des années 2000 au sein du groupe Passion avec une certaine Jeanne Hué. Tout de suite après elle monte ce combo en 2005 avec d’abord ses copines choristes. Le groupe ne cesse de s’améliorer en incorporant à chaque fois des musiciens plus rodé qui lui permette de franchir une à une les marches qui le conduise vers la reconnaissance et le succès. Quelques scènes au théâtre de poche, puis au Mouv les font remarquer par un public jeune consommateur de kanéka.

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PAUL WAMO

Sur scène depuis 2001, Paul Wamo est parmi les premiers à pratiquer le slam en NC. Originaire de la tribu de Nang à Lifou, cet enfant des quartiers du grand Nouméa est d’abord un amoureux des mots et de la poésie. « La poésie c’est un moyen d’expression, certains sont tombés dans le foot, moi c’est la poésie »… Sur scène il est comme en transe, il entre dans une autre peau, peut être la sienne finalement et il dit les choses aux gens d’ici et d’ailleurs mais toujours en lien avec ici. « Monter sur scène c’est « dire » et avec le slam, tu ne peux te cacher derrière ta guitare. Lorsque je suis sur scène je suis bien car la passion m’habite… »

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NODEAK (pays de l’est en Nengoné)

Clément Akel Waya crée Nodéak en 1993 au tout début du Kanéka. Lui est originaire de Pénélo dans l’est de Maré mais a grandi à Riverstars, quartier populaire de Nouméa où il subit l’influence d’un groupe de musique très présent durant les années 70.
Aprés des expériences avec divers groupes de quartier, il se lance avec l’enregistrement d’un premier album où figure déjà les prémices de sa musique c’est à dire un kanéka pêchu avec l’omniprésence de la cadence avec le bambou, une guitare acoustique en mode ska qui syncope et des voix très puissante. Les arrangements sont omniprésents.