« Koh » signifie la forêt et « Mhanu » veut dire la lune en langue du Nord. Le groupe KOHMANU est donc né du mariage de la forêt et de la lune dans la tribu de Paita à Kaala Gomen. Composé d’anciens musiciens du groupe VAHJAMA qui a commis plusieurs albums durant les années 90, KOHMANU est né en 1997 sous la houlette de Pidjot Téin Wéiawé (clavier/lead vocal/créateur). A ses débuts KOHMANU écume les bals sur l’ensemble des 3 provinces et se taille une solide réputation au niveau de la scène.

Kirikitr existe depuis plus de 25 ans et fait parti des piliers de la scène kanéka. Ce groupe est originaire de la tribu de Mou, celle de la grande chefferie Boula du district de Lössi à Lifou, la plus grande des îles loyautés. La fin des années 70 a vu la naissance des premiers groupes de musiques actuelles de Nouvelle calédonie, Kirikitr faisait parti de ceux là. Orienté au départ vers le rock et la musique folk avec ses ballades et les premiers arpèges guitares,

Jimmy Oédin fait parti des piliers de la musique locale avec pas loin de 30 ans de carrière. Métis wallisien et javanais, cet artiste a débuté dans les années 70 en même temps que les musiques actuelles en Nouvelle Calédonie. Guitariste et chanteur du fameux « Black People » avec Pouko Séléfen à la batterie et Raph Kaviki sur l’autre guitare.

Agée de 26 ans, Jeanne Hué a grandi dans la tribu de Siloam à Lifou mais c’est dans le pays Gaica avec des artistes tels que Lexys, Kadély, Béthéla et autres Mexem qu’elle rencontre la musique.

Edouard Wamedjo est le leader du groupe OK RIOS! Ce groupe est apparu en 1994 avec l’album « Bynéti ». Les calédoniens découvrent la voix grave et imposante d’Edouard Wamedjo. Ses arpèges guitares, fortement inspirés de la guitare traditionnelle des iles Loyautés, constituent l’ossature sur laquelles les harmonies vocales s’installent. Belles ballades comme les berceuses d’antan, lignes mélodiques riches, harmonies vocales dans le plus pur style maréen, telles sont les recettes d’OK Rios! Edouard se produit sur de nombreuses scènes comme le Mouv, Tjibaou, le Mont dore ainsi que de nombreux festivals avec « Pacifique Tempo », « Akawan », « Femmes Funk ».

D’abord clavier du groupe Djunya, il compose ses propres morceaux. A l’université il fait la connaissance d’Eddy Waimo, clavier du groupe Banian composé de jeunes étudiants. Fédyz leur propose ses compositions et devient rapidement leur chanteur. En 2002 ils participent et remportent le Tremplin Jeunes Artistes organisé par le Mouv’. En 2003 Fédyz sort son premier album chez Mangrove intitulé  » Ihnim ».

Edou, de son vrai nom Edouard Wamai, fait parti des artistes renommés en Nouvelle-Calédonie. Son histoire commence à la fin des années 80 dans sa tribu de Dueulu à Lifou où il s’exerce à la pratique de la musique au sein de l’école du dimanche avec des jeunes de sa tribu. A l’époque c’est l’effervescence musicale avec l’apparition de nombreux groupes de kanéka comme BWANJEP (Hienghene), VAMALEY (Voh), GUREJELE (Maré)… EDOU crée le groupe DRUI (nom d’une danse guerrière de Gaica) et enregistre un premier album début 90. Dans la foulée il sort son premier album solo. Le groupe DRUI devient MEXEM (l’écho en langue de Lifou)et poursuit sa carrière avec de nombreux albums durant toute la décenie 90 dont les tubes « Océanie », « Communication »…

Dick Buama et Hnatr sont mari et femme, dans la vie comme dans la musique. Dick, originaire de Mébuet à maré, et Hnatr, de Nang à Lifou, ont d’abord formé Guréjélé début 90 avec d’autres jeunes musiciens de Maré. Ils ont sorti un premier album en 1993 avec le tube « Wabeb bulu ». Du kanéka avec des arpèges issus de la guitare traditionnelle, du bambou qui marque le rythme du Tchap (danse des Iles Loyautés) et des harmonies vocales en nengoné très riches inspirées de la technique traditionelle. Guréjuélé commet plusieurs albums durant la décénie 90 et à chaque fois le succés s’amplifie d’abord au pays puis dans la région pacifique. Les concerts et les tournées dans le pacifique se succédent.

Cidori, groupe phare de la côte est de la grande terre existe depuis une dizaine d’années. Originaire de la tribu de Néssapoué dans une des vallées de Poindimié, Cidori nous propose une musique ou fusionne tradition et reggae jamaicain. Articulé autour d’Alain Goroparawa, guitariste et lead vocal du band, Cidori fait parti des premiers groupes locaux à véritablement sonner regga, avec des basses bien, lourdes, les pompes organ et les phrasés cuivres ciselés. Chantant essentiellement en Paici, Cidori est avant tou un groupe de scène qui affiche une grande maitrise et un sens de l’orchestration aigu.

1975 pour la musique kanak marque une étape décisive, puisque l’on voit cette année, pour la première fois, un groupe mélanésien entrer en studo et enregistrer un album qui dès sa sortie connaitra un succés énorme et inattendu. Béthéla entamait ainsi une longue carrière. Composé de Rial, Lexys et de Sonolor, la guitare traditionnelle de Béthéla faisait soin entrée dans les foyers calédoniens. Ce style si particulier est pratiqué avec une ou deux guitares acoustiques, un ukulélé et plusieurs voix qui évoluent dans un registre assez aigu. Des textes qui abordent la nostalgie des temps passés, la « vie-jeunesse » à la tribu.