Clément Akel Waya crée Nodéak en 1993 au tout début du Kanéka. Lui est originaire de Pénélo dans l’est de Maré mais a grandi à Riverstars, quartier populaire de Nouméa où il subit l’influence d’un groupe de musique très présent durant les années 70.
Aprés des expériences avec divers groupes de quartier, il se lance avec l’enregistrement d’un premier album où figure déjà les prémices de sa musique c’est à dire un kanéka pêchu avec l’omniprésence de la cadence avec le bambou, une guitare acoustique en mode ska qui syncope et des voix très puissante. Les arrangements sont omniprésents.

Le moins que l’on puisse dire de lui, c’est qu’il ne passe pas inaperçu, ce beau gosse né au Canada, qui a vécu en Irlande et qui débarqua sur nos rivages fin 80. Mike c’est le charmeur par excellence, toujours sapé comme personne, avec une bonne bouille de baroudeur mais c’est surtout une voix chaude et un cœur gros comme ça. Il a roulé sa bosse sur tous les continents de New York à San Francisco en passant par Toronto et Londres… Dans une autre vie Il aurait été chauffeur, traducteur des Wailers, il a rencontré des groupes illustres tels que Led Zeppelin ou encore les Red Hot Chili Peppers.

C’est l’histoire d’une passion entre un musicien et son instrument en l’occurence entre Michel Benebig et son orgue Hammond B3. Michel Benebig issu d’une vieille famille calédonienne, commence à jouer de la musique a l’age de 11 ans dans divers orchestre de variété.

Aurore Lecren est une jeune auteur/compositeur/interprète qui joue de la guitare, du piano, de la basse et qui possède une superbe voix toute fluette à la Vanessa Paradis. Cette jeune adolescente fait parler d’elle depuis 2/3 ans maintenant. Il faut dire qu’au départ Aurore est la fille du pianiste Hervé Lecren qui joua avec Tiati, Triban Klan, Rouzyneihnim et bien d’autres groupes, du kanéka au jazz en passant par le reggae tant l’homme est prolifique et éclectique.

Le grand Edou a démarré au sein de cette formation au début des années 90 sur Lifou. Mexem qui veut dire « l’écho » en langue de Dréhu est de la tribu de Dueulu dans le district de Gaica, un haut lieu de la danse traditionnelle. Edou y puise sans vergogne son inspiration de tous les jours. Il rassemble les jeunes de sa tribu et commence a travailler sur les rythmes traditionnels fusionnés a des formes tels que le reggae et la musique afro.

Le groupe, né en 2005, est composé de natif de la Province Nord en particulier de Hienghène, Voh, Touho et Koumac. C’est avant tout une histoire de famille avec une bande de jeunes cousins qui se cotoient sur les bancs du lycée. Ils choisissent le nom de « Kass’Pa » cette l’expression en provenance de Hienghène pour dire qu’il ne faut pas s’en faire.

Ce groupe est articulé autour de Patrice Kaikilékoffé, artiste plasticien de renom d’origine wallisienne qui a toujours décrit dans ses oeuvres la rencopntre et souvent le choc des continents Européen et Océanique. Dans le Pacifique, il y a toujours une guitare dans la case et dès le plus jeune age on chante et on danse à l’occasion des fêtes coutumières ou alors à l’église . C’est donc tout naturellement que Patrice s’est par la suite lancé dans la musique entouré du guitariste et chanteur Auto qui dispose d’une voix si rocailleuse qu’elle parait venue d’un autre monde. Tyssia vient également leur préter main forte.

Créé en 1989, Jémââ est un des groupes phare du kanéka sur la côte Est. Originaire de la tribu de Tiéti à Poindimié, ce groupe a laissé une trace indélébile dans le paysage local grâce à seulement 2 albums. Il faut dire que le groupe est l’émanation d’une dynamique associative beaucoup plus large qui regroupe les jeunes de cette tribu et propose aux différentes générations de participer au développement à travers la culture et la mise en valeur du patrimoine traditionnel. Jémââ en langue Paici signifie « généalogie et histoire du clan ».

Au rythme du Tchedja, ce rythme traditionnel du pays Kaponé et plus particuliérement de la tribu de Touaourou dans la commune de Yaté qui est à la base de la musique du groupe Humaa Guée.

Ce groupe a vu le jour en 1996. Il s’agit de la branche musicale de l’association des jeunes de la tribu qui elle existe depuis 1991.

Fabrice Virayie alias Flamengo fais ses premiers pas dans la musique au début des années 90 avec ses compères du quartier de Pierre Lenquette dans les faubourgs de Nouméa. Du reggae bien roots, des textes engagés et les premiers albums qui assoient la réputation du groupe localement.
Repéré aprés une première partie de Tonton David sur Nouméa, il enregistre avec la crème des musiciens de reggae parisiens l’album « Vibes in paris » en 98 et c’est parti pour le grand show avec de nombreuses tournées qui se succédent sur des scènes prestigieuses.