Au rythme du Tchedja, ce rythme traditionnel du pays Kaponé et plus particuliérement de la tribu de Touaourou dans la commune de Yaté qui est à la base de la musique du groupe Humaa Guée.
Ce groupe a vu le jour en 1996. Il s’agit de la branche musicale de l’association des jeunes de la tribu qui elle existe depuis 1991.
Fabrice Virayie alias Flamengo fais ses premiers pas dans la musique au début des années 90 avec ses compères du quartier de Pierre Lenquette dans les faubourgs de Nouméa. Du reggae bien roots, des textes engagés et les premiers albums qui assoient la réputation du groupe localement.
Repéré aprés une première partie de Tonton David sur Nouméa, il enregistre avec la crème des musiciens de reggae parisiens l’album « Vibes in paris » en 98 et c’est parti pour le grand show avec de nombreuses tournées qui se succédent sur des scènes prestigieuses.
La carrière de Dyna débute en 2002 avec le groupe de kanéka chrétien « Kirikrist » impulsé par son oncle Kahnyapa Gope fenepej, ancien de Kirikitr et de « Rouzyneihnim ».
Dyna a alors 10 ans et elle fait quelques apparitions dans ce groupe familial avant d’en devenir la lead vocale. Elle laisse déjà entrevoir un immense talent et une prédilection pour le Rn’b.
En novembre 2010 sortait le 3eme album de Cada, célèbre groupe de kanéka de la région du bord de mer de Hienghène. Ecrit en hommage à Jean Marie Tjibaou à l’occasion des 20 ans de sa disparition, l’album « Po hun koi Theen » regroupe toutes les ingrédients que l’on aime chez ce jeune groupe qui a gravit un à un les échelons de la notoriété pour désormais s’installer comme une valeur sure et toujours novatrice du kanéka
World music, Tribal groove ou Ethno jazz, difficile de classer cette formation qui existe depuis plus d’une dizaine d’annéés. Articulée autour des frères Jean-Marc et Christophe Ventoume, TRIBAN, qui signifie Tribu et Banlieue, délimite d’entrée un concept musical basé sur la fusion et le métissage d’influences planétaires. Latinerie et africanisme primaire, musiques black US, reggae et ballades côtoient certains rythmes tribaux d’Océanie que sont Tchap, Bua et Féhoa trés utilisés depuis des siècles aux Iles Loyautés. Avec Dany Goice (Mexem, Fédyz, Kirikitr, OK Rios!…) aux guitares, Djossef Yékawé (Yata, Groove Spirit, Mya, OK Rios!…) à la batterie et Yoan Hnautra aux claviers(Manyadeb, Fédyz, Groove Spirit…) on notera également la présence des voix féminines de Manoush et Djunia, les deux chanteuses de Manyadeb.
Shot Gun est né au Lycée Jules Garnier, fin des années 80, avec la rencontre entre Eric « Riko » Eriale (guitariste) et Thiery Maillot (chanteur et guitariste). Musiciens autodidactes et passionés de rock en général, la formation est complétée par Patric Eriale (frère d’Eric) à la batterie et Gilbert Séliman à la basse. Aprés des débuts dans le garage familial à Rivière Salée, le répertoire s’oriente sur des reprises de U2, Def Leppard ou Midnight Oil. Le groupe se fait connaitre par une multitude de concerts dans les bars et les cafés de la capitale. Désormais Shot Gun est considéré comme une valeur sure grace à une précision et à une maitrise des sonorités et des volumes.
Pascal Allaigre est un jeune calédonien d’origine européenne d’une trentaine d’années. Trés tôt il se passionne pour le hard rock et la fusion. Impréssionné par tous ses guitaristes virtuoses que sont Satriani, Vai, Bettencourt et consorts, il se lance dans l’étude de la guitare alors qu’il est encore lycéen. C’est la période des petits groupes entre potes et Il tourne avec Summertime en 88-89, puis fonde Revenge entre 93 et 95. Il faut savoir que le rock à cette époque a beaucoup de mal à exister et rares sont les lieux où les rockers peuvent se produire. Pascal Allaigre décide d’élargir son horizon et part en 96 et 97 étudier au légendaire GIT de Los Angeles. A son retour, les idées claires, il développe enfin son propre concept musical entièrement orienté instrumental hard-rock/fusion.
Mya occupe le devant de la scène depuis maintenant une quinzaine d’années. Ce futur quadragénaire a toujours été passionné de musique. Dés son plus jeune âge, il écoute en boucle tout ce qui groove, Maze, Marvin Gaye, Al jarreau, Michel Jonasz…Il enregistre son premier album au début des années 90 chez EHM avec Saulo Kolotolu à la basse (ex Test). Il signe ensuite chez Mangrove avec qui il commet plusieurs albums. Plusieurs vidéos clips contribuent à le faire entrer dans les foyers calédoniens qui progressivement s’habituent à cette voix grave et rauque. Son concept musical évolue avec l’intégration progressive d’influences traditionnelles.
L’île de Tiga (Toka Nod) est réputée en Nouvelle-Calédonie pour la qualité de ses chants et de ses danses traditionnels. MELITA’S est originaire de cette petite île qui compte quelques centaines d’habitants. Aux Iles Loyautés, le problème le plus crucial que les hommes ont toujours eu à gérer est celui de l’approvisionnement en eau potable. La tradition orale de Tiga nous raconte que jadis 2 guerriers partirent explorer les cavernes de l’île à la recherche d’une source, ils en revinrent avec un chant… Depuis ce jour il n’y a pas d’eau à Tiga par contre on y trouve la meilleure chorale du pays et de la région. Cette légende est le fondement, le socle sur lequel MELITA’S évolue depuis les années 70.
Manyadeb a été créé en 2001 lors des préparatifs du 1er Festival Akawan à Lifou (Iles Loyautés). C’est l’histoire de 3 jeunes filles qui se rencontrent dans la section musique du Lycée Lapérouse à Nouméa : Manoushka Saihuliwa, Djunia Hmaen, Déborah Ixéko. Déborah jouait de la guitare, Djunia composait et Manoush chantait. Peu de temps aprés Hnautra Gabriel, le père de Djunia (ex guitariste de Yata, Mya, Pédro, Swan, Edou…)
Le Mouv’ est implanté au cœur de Rivière Salée, quartier central du dispositif d’insertion du Contrat d’agglomération, et propose « à domicile » des spectacles enrichissants à un tarif accessible.
La programmation est conçue de façon à « mélanger » les styles pour faire se mélanger les publics.
Le concert est ici considéré comme un prétexte à la rencontre …
Situé dans le Parc de Rivière Salée en plein cœur du plus grand quartier populaire de Nouméa, l’espace du Mouv’ est constitué d’une salle de concert avec un espace public de 400 places et une scène de 100 m². ..
